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viernes, junio 15, 2007

IRAN Flash (three journalists sentenced to prison, another on trial, for covering demonstrations; "Disgah" and Kurdistan TV reporters out on bail)

IRAN: Three journalists sentenced to prison, another on trial, for covering
demonstrations; "Disgah" and Kurdistan TV reporters out on bail
IRAN: Trois journalistes condamnés à la prison, un autre jugé, pour avoir
couvert des manifestations; des journalistes de "Disgah" et Kurdistan TV
libérés sous caution

IFEX - News from the international freedom of expression community
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UPDATE - IRAN

15 June 2007

Three journalists sentenced to prison, another on trial, for covering
demonstrations; "Disgah" and Kurdistan TV reporters out on bail

SOURCE: Reporters sans frontières (RSF), Paris

**New case and update to IFEX alerts on the Ghavami (Qavami) case of 24 and
8 August, 25 April and 3 March 2005; updates the Toloui (Tolou) alerts of
12 October and 24 August 2005; updates the Saedi (Saidi) alert of 24 August
2005; updates the Salah and Jahani alerts of 15 March 2007**

(RSF/IFEX) - RSF has condemned the judicial harassment of journalists who
cover demonstrations. Four have been tried by revolutionary tribunals in
recent weeks, three of them receiving prison sentences. Others are awaiting
trial or the announcement of the court's verdict.

"We are dismayed by these sentences," the press freedom organisation said.
"These journalists just did their duty to report the news and have been
convicted for political reasons. If there is a political activity in Iran,
the media must cover it. But once again, brute force is the government's
only response."

A revolutionary tribunal in the city of Sanandaj, in Iran's Kurdish
northwestern region, sentenced Ejlal Ghavami of "Payam-e mardom-e
Kurdistan" (a weekly that has been closed by the authorities since 2004) to
three years in prison on 9 June 2007 for "inciting revolt" and "undermining
national security." Freelance journalist Said Saedi was sentenced to two
and a half years in prison on the same charges. The same tribunal sentenced
Roya Toloui, the editor of the newspaper "Resan", to six months in prison
on 22 May. Her newspaper has been closed since 2005.

All three journalists were arrested while covering a peaceful demonstration
outside the prefect's office in Sanandaj on 30 July 2005 and were held for
several months before being freed on bail. Tolui is now abroad. Saedi and
Ghavami still live in Iran. They say that whenever they have tried to work
for a newspaper since 2005, its editors have been harassed by the
intelligence agencies.

Condemning their conviction and sentences, their lawyer, Nemat Ahamdi, told
RSF: "They are journalists, and it is normal for journalists to be out on
the streets doing their job and going to places where there are
demonstrations. This conviction is unacceptable and we are going to
appeal."

Aso Salah of the weekly "Disgah" has meanwhile been summoned to appear
before the Sanandaj court on 16 June. He was arrested by intelligence
operatives on 8 March after covering an International Women's Day
demonstration, and was released on 18 March 2007 after paying 100 million
toumen (approx. 85,000 euros) in bail.

In Tehran, Bahaman Ahmadi Amoee of the daily "Sarmayeh" was summoned and
tried on 6 June by the revolutionary court's 13th division on charges of
"participating in an illegal demonstration," "undermining national
security" and "publicity against the Islamic Republic." The verdict is
pending. He was arrested along with two other journalists while covering a
feminist movement's demonstration against "sexual apartheid in Iran" on 22
June 2006.

Kia Jahani of Kurdistan TV, who was arrested for no clear reason in the
city of Marivan on 24 February 2007, was freed on bail at the beginning of
May.

President Mahmoud Ahmadinejad and Ayatollah Khamenei are both on RSF's list
of the world's 34 worst press freedom predators.

For further information contact Hajar Smouni, RSF, 5, rue Geoffroy Marie,
Paris 75009, France, tel: +33 1 44 83 84 84, fax: +33 1 45 23 11 51,
e-mail: moyen-orient@rsf.org, Internet:
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The information contained in this update is the sole responsibility of RSF.
In citing this material for broadcast or publication, please credit RSF.
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MISE À JOUR - IRAN

Le 15 juin 2007

Trois journalistes condamnés à la prison, un autre jugé, pour avoir couvert
des manifestations; des journalistes de "Disgah" et Kurdistan TV libérés
sous caution

SOURCE: Reporters sans frontières (RSF), Paris

**Nouveau cas et mise à jour d'alertes de l'IFEX sur le cas Ghavami
(Qavami) des 24 et 8 août, 25 avril et 3 mars 2005; mise à jour du cas
Toloui (Tolou) du 12 octobre et 24 août 2005; mise à jour du cas Saedi
(Saidi) du 24 août 2005; mise à jour des cas Salah et Jahani du 15 mars
2007**

(RSF/IFEX) - Reporters sans frontières a dénoncé le harcèlement de la
justice iranienne contre les journalistes qui font état de mouvements de
protestation. En une semaine, ils sont quatre à avoir été jugés par les
tribunaux révolutionnaires. Trois d'entre eux ont été condamnés à des
peines de prison ferme, pour avoir couvert des manifestations. D'autres
sont dans l'attente d'un verdict.

"Nous sommes consternés par ces condamnations. Ces journalistes sont
condamnés sur des motifs politiques, alors qu'ils n'ont fait qu'exercer
librement leur devoir d'information. Les médias doivent pouvoir couvrir les
revendications de la société iranienne. La brutalité reste, cette fois
encore, la seule réponse des autorités", a déclaré l'organisation.

Le 9 juin 2007, le tribunal de la révolution de la ville de Sanandaj (ouest
du Kurdistan iranien) a condamné Ejlal Ghavami, de l'hebdomadaire "Payam-e
mardom-e Kurdestan" (publication suspendue depuis 2004) à trois ans de
prison. Saïd Saedi, journaliste indépendant, à été condamné à deux ans et
demi de prison. Ils ont tous deux été reconnus coupables d'"incitation des
populations à la révolte" et d'"action contre la sécurité nationale". Roya
Toloui, la rédactrice en chef du journal "Resan" (suspendu depuis 2005,) a
été condamnée le 22 mai par le même tribunal à six mois de prison.

Le 30 juillet 2005, les trois journalistes couvraient une manifestation
pacifique devant la préfecture de Sanandaj. Ils ont été interpellés et ont
passé plusieurs mois en prison, avant d'être libérés sous caution. Roya
Toloui est actuellement à l'étranger. Saïd Saedi et Ejlal Ghavami vivent
toujours en Iran. Selon eux, chaque fois qu'ils ont essayé de collaborer
avec un journal depuis 2005, les responsables de ces médias ont été l'objet
de harcèlement par les services de renseignements.

Contacté par Reporters sans frontières, leur avocat, Me Nemat Ahamdi, a
déploré ce verdict: "Ils sont journalistes et il est normal que les
journalistes fassent leur travail dans les rues, et qu'ils se rendent là où
sont les rassemblements. Cette condamnation n'est pas acceptable, et nous
allons faire appel."

Par ailleurs, Aso Salah, de l'hebdomadaire "Didgah", a été convoqué par le
tribunal de Sanandaj, où il doit se présenter le 16 juin. Il avait déjà été
arrêté le 8 mars 2007 par des agents des services de renseignements, après
avoir couvert une manifestation lors de la Journée internationale des
femmes. Il avait été libéré le 18 mars, contre le paiement d'une caution de
cent millions de toumen (environ 85 000 euros).

Le 6 juin, Bahaman Ahmadi Amoee, du quotidien "Sarmayeh", a été convoqué et
jugé par la treizième chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran. Il
est accusé de "participation à une manifestation illégale", "d'action
contre la sécurité nationale "et de "publicité contre la République
islamique". Il a été arrêté en même temps que deux autres journalistes, le
22 juin 2006, alors qu'il couvrait une manifestation organisée par un
mouvement féministe contre "l'apartheid sexuel en Iran".

Enfin, Kia Jahani, de Kurdistan TV, arrêté sans raisons apparentes dans la
ville de Marivan, le 24 février 2007, a été libéré sous caution au début du
mois de mai.

Reporters sans frontières rappelle que le président Mahmoud Ahmadinejad et
l'ayatollah Khamenei figurent tous deux dans la liste des 34 prédateurs de
la presse établie par l'organisation.

Pour tout renseignement complémentaire veuillez contacter Hajar Smouni,
RSF, 5, rue Geoffroy Marie, Paris 75009, France, tél: +33 1 44 83 84 84,
téléc: +33 1 45 23 11 51, courrier électronique: moyen-orient@rsf.org,
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RSF est responsable de toute information contenue dans cette mise à jour.
En citant cette information, prière de bien vouloir l'attribuer à RSF.
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RWANDA Bulletin (newspaper's perceived ties to neighbouring Uganda may have precipitated closure)

Une version française n'est pas disponible. A French version is not
available.

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UPDATE - RWANDA

15 June 2007

Newspaper's perceived ties to neighbouring Uganda may have precipitated
closure

SOURCE: Media Institute, Nairobi

**Updates previous IFEX alert of 15 June 2007**

(Media Institute/IFEX) - The Rwanda government on 6 June 2007 ordered the
closure of the privately owned "Weekly Post" for unknown reasons.

A letter explaining the deregistration on the week-old newspaper by
Information Minister Laurent Nkusi said: "After circumspect investigations
of the information you had provided when you applied for the registration
of an English newspaper, 'The Weekly Post', of the Rwanda Media Holdings
Limited Company, I regret to inform you that the acknowledgement receipt
No. 789/03.10 of 15 May 2007, which allowed you to publish the aforesaid
newspaper, is from today, 6 June 2007, cancelled."

An acknowledgement receipt is issued before a newspaper is allowed to
operate in Rwanda and "The Weekly Post" had received one on 2 May.

This newspaper was started by journalists who had been sacked or who
resigned from the state-run "The New Times", the only newspaper in the
country.

They include Sulah Nuwamanya, a former "New Times" editor in charge of
upcountry news and the chief executive of the banned weekly publication
printed in neighbouring Uganda by the government-owned "The New Vision".

Prof. Nkusi told MI correspondents on 11 June that, "at the moment there is
no answer I can give for (the closure)."

The newspaper's CEO also confirmed to MI that he had not been given any
reasons.

"We are sure there is no reason at all because we fully complied with the
law," Nuwamanya said.

"Our company (Rwanda Media Holdings) is fully registered and has a
commercial registration certificate from the Registrar of Companies. Among
the activities of the company is the publication of the newspaper. Our
statute is fully notified with a public notary," he added.

He said that after obtaining the commercial registration certificate and
newspaper project proposal, "we fully applied to the Ministry of
Information in the Prime Minister's Office, which, by press law, is the one
supposed to register newspapers".

Among the requirements to run a newspaper in Rwanda is an application
letter showing the editorial line and the initial capital, format,
language, a company statute, a newspaper project proposal, and proof that
the managing director and editor of the paper have never been imprisoned.
The company had also submitted its profile.

The publication's application was processed within a week and an
acknowledgement receipt from the ministry allowing "The Weekly Post"
registration and operation issued.

Independent sources in Rwanda claimed the newspaper was closed because
Rwandan authorities feared it was linked to neighboring Uganda, where the
founders, thought to be Rwandese, originate. Relations between the two
countries remain strained since the clash of their armies in Democratic
Republic of Congo.

The High Council of the Press in Rwanda is responsible for regulating the
media industry, though it does not register newspapers.

Freedom of the press in Rwanda has been precarious since the 1994 genocide
in which an estimated one million people were killed.

The Media Institute is a freedom of expression organization based in
Nairobi, Kenya.

RECOMMENDED ACTION:

Send appeals to the information minister:
- protesting the closure of the newspaper

APPEALS TO:

Prof. Laurent Nkusi
Minister of Information
Prime Minister's Office
Tel: +250 083 024 02

Please copy appeals to the source if possible.

For further information, contact Director David Makali or Programs Director
Kodi Barth, Media Institute, mailing address: P.O. Box 46356, 00100
Nairobi, Kenya, street address: College Hse, 2/F, Koinange Street, Nairobi,
Kenya, tel: +254 721 878844, e-mail: mediainst@wananchi.com, Internet:
http://www.kenyanews.com

The information contained in this update is the sole responsibility of the
Media Institute. In citing this material for broadcast or publication,
please credit the Media Institute.
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ZIMBABWE Threat (legislators pass bill allowing government to spy on telecommunications)

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UPDATE - ZIMBABWE

15 June 2007

Legislators pass bill allowing government to spy on telecommunications

SOURCE: Media Institute of Southern Africa (MISA), Windhoek

**Updates IFEX alerts of 1 December, 30 and 9 May, 25 April and 20 March
2006**

(MISA/IFEX) - Zimbabwe's House of Assembly on 13 June 2007 passed the
controversial Interception of Communications Bill without amendments
despite opposition to some of its provisions by opposition Movement for
Democratic Change (MDC) legislators.

MISA Zimbabwe National Director Rashweat Mukundu said the passing of the
bill marks yet another sad and retrogressive chapter in the country's
unfolding crisis as it has serious implications on the citizens'
fundamental right to freely express themselves without any hindrance in the
form of the envisaged spying law.

Section 20 of the Constitution guarantees freedom of expression, and the
freedom to receive and impart ideas without interference with one's
correspondence.

"By passing this bill, let alone without any amendments, the House of
Assembly has regrettably and sadly contributed yet another devastating blow
to the country's deepening human rights and political crisis, which is
being duly recorded by historians and will be judged accordingly by
posterity," said Mukundu.

"The future viability and development of the telecommunications sector will
also be seriously compromised by this draconian law, considering that
Internet service providers will have to bear high costs as they will be
expected to install the enabling spying equipment in a country that is
experiencing acute foreign currency shortages."

Under the bill, service providers will be compelled to install the enabling
equipment on behalf of the government while empowering the chief of defence
intelligence, the director-general of the Central Intelligence
Organisation, the commissioner of police and the commissioner general of
the Zimbabwe Revenue Authority to intercept telephonic, e-mail and cell
phone messages.

The bill, which seeks to empower the government to spy on telephone and
e-mail messages, was presented to Parliament on 26 July 2006.

It also proposes to establish a monitoring centre or agency which shall be
the sole facility through which authorised interception shall be effected.

Contributing to the debate during its reading stages, Bulawayo South
legislator David Coltart, who was elected on an opposition MDC ticket, said
the judiciary and not the attorney-general should be empowered to review
the exercise of the powers of the minister of transport and communications
in the issuing of warrants for interception of communication.

Coltart also argued that the decision on the right to grant a warrant
should be the preserve of the judiciary and not the executive.

For further information, contact Zoé Titus, Programme Specialist, Media
Freedom Monitoring, MISA, Private Bag 13386 Windhoek, Namibia, tel: +264 61
232 975, fax: +264 61 248 016, e-mail: research@misa.org, Internet:
http://www.misa.org

The information contained in this update is the sole responsibility of
MISA. In citing this material for broadcast or publication, please credit
MISA.
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RWANDA Threat (government strips new journal's licence after first edition)

RWANDA: Le gouvernement supprime un nouveau journal trois jours après la
parution de sa première édition
RWANDA: Government strips new journal's licence after first edition

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ALERTE - RWANDA

Le 15 juin 2007

Le gouvernement supprime un nouveau journal trois jours après la parution
de sa première édition

SOURCE: Comité pour la protection des journalistes (CPJ), New York

(CPJ/IFEX) - Ci-dessous, un communiqué de presse du CPJ daté du 12 juin
2007:
Au Rwanda, le gouvernement supprime un nouveau journal trois jours après la
première édition

(New York, le 12 juin 2007) - Un nouveau journal dont la première parution
datait seulement de trois jours, a vu sa licence de publication retirée par
le ministre de l'Information du Rwanda sans ordre judiciaire pourtant
requis par la loi.

"The Weekly Post", un hebdomadaire anglophone privé, n'a pas publié cette
semaine suivant la décision de Laurent Nkusi, ministre de l'Information,
d'annuler son autorisation de publier, selon les journalistes sur place. La
décision du ministre est parvenue au journal sous forme d'une lettre
officielle dont une copie a été obtenue par le CPJ. Toutefois, la loi
régissant la presse rwandaise exige l'ordre d'un tribunal pour fermer tout
média, a déclaré l'expert juridique François Rwangampuhwe.

Dans un entretien téléphonique avec le CPJ, Nkusi a affirmé que cette
décision était "peut-être" liée à des "informations qui se sont révélées
inexactes" au niveau de la demande du journal, mais a refusé de commenter
davantage. Le directeur général et le rédacteur en chef Sulah Nuwamanya ont
rejeté les allégations et ont déclaré au CPJ que Nkusi n'a pas donné au
journal la possibilité de se défendre.

"Nous demandons aux autorités d'expliquer cette interdiction et de
respecter les droits fondamentaux et la loi régissant la presse rwandaise",
a déclaré Joël Simon, directeur exécutif du CPJ. "Nous sommes préoccupés du
fait que cette action ait été appliquée arbitrairement".

Le Haut Conseil de la Presse (HCP) a reçu aujourd'hui une plainte
officielle émanant du journal et se prononcera sur la question, a déclaré
au CPJ Patrice Mulama, le secrétaire exécutif du HCP. Selon la loi
rwandaise sur la presse, le HCP a le pouvoir de donner des avis sur les
décisions de suspension, d'interdiction de publication ou de fermeture d'un
média. Le HCP a été informé de la décision du ministre plusieurs jours
après les faits, a-t-il déclaré.

Nuwamanya, qui compte contester la décision en justice, a affirmé que cette
dernière n'était pas liée au contenu du journal.

"The Weekly Post" a par ailleurs été fondé par des anciens journalistes du
quotidien progouvernemental "The New Times".

Le CPJ est une organisation indépendante à but non-lucratif fondée en 1981
afin d'observer et d'enquêter sur les abus commis contre la presse et
promouvoir la liberté de celle-ci à travers le monde.

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter Mohamed Keita,
CPJ, 330 Seventh Ave., New York, NY 10001, États-Unis, tél: +1 212 465
1004, téléc: +1 212 465 9568, courrier électronique: africaprogram@cpj.org,
Internet:
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Le CPJ est responsable de toute information contenue dans cette alerte. En
citant cette information, prière de bien vouloir l'attribuer au CPJ.
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ALERT - RWANDA

15 June 2007

Government strips new journal's licence after first edition

SOURCE: Committee to Protect Journalists (CPJ), New York

(CPJ/IFEX) - The following is a 12 June 2007 CPJ press release:

In Rwanda, government strips new journal's license after first edition

(New York, 12 June 2007) - Rwanda's Information Minister revoked the
publication license of a newspaper without a required court order three
days after the paper's first edition.

"The Weekly Post", a privately owned, English-language weekly, did not
publish this week after Information Minister Laurent Nkusi revoked its
authorization, according to a copy of an official letter obtained by CPJ.
Rwanda's press law requires a court order to close down a newspaper, said
legal expert François Rwangampuhwe.

In a telephone interview with CPJ, Nkusi said the ruling was "perhaps"
linked to "inaccuracies" in the paper's application, but declined to
comment further. Managing director and chief editor Sulah Nuwamanya denied
the allegations and told CPJ that Nkusi didn't give the paper a chance to
defend itself.

"We call on the authorities to explain this ban and to follow due process
and Rwandan law," said Joel Simon, CPJ's executive director. "We are
concerned that this action was carried out arbitrarily."

The High Council of the Press (HCP) received a formal complaint from the
paper today and will look into the matter, HCP Executive Secretary Patrice
Mulama told CPJ. Under Rwanda's press law, the HCP has authority to give
advice on decisions to ban or suspend media outlets. HCP was informed of
the ruling several days after the fact, he said.

Nuwamanya, who plans to challenge the decision in court, said the ruling
was not linked to the paper's content.

"The Weekly Post" was founded by former journalists of the pro-government
daily "The New Times".

For further information, contact Research Associate Mohamed Keita at CPJ,
330 Seventh Ave., New York, NY 10001, U.S.A., tel: +1 212 465 1004, fax: +1
212 465 9568, e-mail: africaprogram@cpj.org, Internet:
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CAMBODIA Flash (French-language daily to close, editor fired after publishing excerpts of report on illegal logging)

CAMBODIA: French-language daily to close, editor fired after publishing
excerpts of report on illegal logging
CAMBODGE: Fermeture de "Cambodge Soir" et licenciement d'un journaliste
suite à la publication d'extraits d'un rapport sur le trafic de bois

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ALERT - CAMBODIA

15 June 2007

French-language daily to close, editor fired after publishing excerpts of
report on illegal logging

SOURCE: Reporters sans frontières (RSF), Paris

(RSF/IFEX) - Reporters Without Borders is outraged at the 12 June 2007
decision by the owners of the French-language daily "Cambodge Soir" to
close the newspaper, just two days after unfairly dismissing its news
editor for publishing extracts from a long report on illegal logging that
was critical of the government.

The press freedom organisation voiced its solidarity with the newspaper's
30 employees - 14 of them journalists - who could all lose their jobs, and
called on Abdou Diouf, the secretary-general of the International
Organisation of Francophone Countries (OIF), to intercede.

"The OIF has for years been supporting 'Cambodge Soir', which has set the
benchmark for the French-language media in Asia and had produced many
talented French and Cambodian journalists," Reporters Without Borders said.
"Although your organisation had just released new funds to support this
newspaper, its management has decided to terminate this 12-year-old venture
on the grounds of financial difficulties. We ask you to help prevent the
disappearance of this exemplary French-language daily."

"Cambodge Soir"'s owners, among them minority shareholder Philippe Monin,
on 12 June told their staff that the liquidation of the newspaper and the
company that publishes it, Société des Editions du Mékong, had already
begun. The announcement came just one day after the newspaper's journalists
began a strike in protest against the summary dismissal of news editor
Soren Seelow for publishing a detailed story based on a report by the
environmental group Global Witness implicating associates of Prime Minister
Hun Sen in illegal logging (see IFEX alert of 6 June 2007).

The story did not please Monin and the newspaper's managing editor, who
summoned Seelow on 10 June and told him he was fired.

Monin, who is also employed by the French Development Agency (AFD) to act
as an adviser for the Cambodian agriculture ministry, told Seelow that his
article would upset the authorities and put him in a difficult position.

The Cambodian government has banned publication of the report in full or in
part, while the prime minister's brother, Hun Neng, reportedly said that if
anyone from Global Witness came to Cambodia, he would "beat them on the
head until it broke."

"Cambodge Soir"'s striking employees meanwhile issued a statement on 13
June condemning Seelow's summary dismissal, the meddling in its editorial
policies and the fact that the newspaper seems to have no future.

Reporters Without Borders contacted Monin, who has been a shareholder since
the newspaper was launched in 1995, but he refused to make any comment.

A Cambodia-based journalist who spoke to Reporters Without Borders on
condition of anonymity claimed that the new managing editor hired by
"Cambodge Soir"'s board in September 2006 had been given the job of
"sabotaging" the newspaper.

With support from the French embassy, the staff recently launched several
new projects including a website (which is no longer online) and special
sections to cover the trial of Khmer Rouge members. But the managing editor
allegedly did several things to undermine these initiatives, including
abruptly suspending an advertising sales contract in December.

"Cambodge Soir" had a reputation for editorial independence compared with
its French-language counterparts in Laos and Vietnam. Despite its limited
circulation (about 2,000 copies) and recurring financial difficulties, it
had a significant impact on the Cambodian media landscape and its reports
were often quoted in the Khmer-language press.

For further information, contact Vincent Brossel at RSF, 5, rue Geoffroy
Marie, Paris 75009, France, tel: +33 1 44 83 84 70, fax: +33 1 45 23 11 51,
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ALERTE - CAMBODGE

Le 15 juin 2007

Fermeture de "Cambodge Soir" et licenciement d'un journaliste suite à la
publication d'extraits d'un rapport sur le trafic de bois

SOURCE: Reporters sans frontières (RSF), Paris

(RSF/IFEX) - Reporters sans frontières est indignée par la décision des
administrateurs du quotidien "Cambodge Soir" de fermer le journal. Celle-ci
intervient après le licenciement abusif d'un journaliste qui avait publié
de longs extraits d'un rapport gênant pour les autorités cambodgiennes sur
le trafic de bois. L'organisation exprime sa solidarité avec les 14
journalistes et 16 autres employés qui risquent de perdre leur travail.

"Monsieur le Secrétaire général Abdou Diouf, la Francophonie soutient
depuis des années "Cambodge Soir", devenu une référence pour la presse
francophone en Asie et une pépinière de journalistes français et
cambodgiens de talent. Alors même que votre organisation vient de débloquer
de nouveaux fonds pour soutenir ce journal, la direction met fin à une
aventure de plus de dix ans sous le prétexte de difficultés économiques.
Nous vous demandons d'intervenir pour que ce quotidien francophone
exemplaire ne disparaisse pas", a affirmé l'organisation.

Le 12 juin 2007, les propriétaires de "Cambodge Soir", et notamment l'un de
ses actionnaires minoritaires, Philippe Monin, ont annoncé aux membres de
la rédaction que la liquidation du journal et de sa société éditrice,
Société des Editions du Mékong, était engagée. La veille, les journalistes
avaient entamé une grève suite au licenciement brutal de l'un d'eux, Soren
Seelow. Ce dernier avait publié un article très détaillé sur le rapport de
l'organisation environnementaliste Global Witness qui implique des proches
du Premier ministre Hun Sen dans un trafic de bois (consulter l'alerte de
l'IFEX du 6 juin 2007). La publication de cet article a provoqué la colère
de Philippe Monin et de la directrice du journal qui ont convoqué le
journaliste, le 10 juin, pour lui signifier son licenciement.

Philippe Monin, par ailleurs conseiller de l'Agence française de
développement (AFD) auprès du ministère cambodgien de l'Agriculture, avait
expliqué à Soren Seelow que son article allait provoquer la colère des
autorités et le plaçait en porte-à-faux.

Le gouvernement cambodgien a interdit la diffusion d'extraits de ce
rapport, tandis que le frère du chef du gouvernement, Hun Neng, aurait
déclaré que si une personne de Global Witness venait au Cambodge, il lui
"taperait la tête jusqu'à la lui casser".

Dans un communiqué de presse en date du 13 juin, la rédaction du journal,
en grève depuis deux jours, a dénoncé le licenciement sans préavis de Soren
Seelow, les interventions sur la ligne éditoriale et le manque de
perspective pour le titre.

Joint par Reporters sans frontières, Philippe Monin, actionnaire fondateur
du journal, a refusé de faire des commentaires.

Depuis septembre 2006, une nouvelle directrice a été engagée par les
administrateurs pour mener, selon les mots d'un journaliste basé au
Cambodge qui a souhaité garder l'anonymat, une "entreprise de sabotage".
Alors que la rédaction a récemment lancé, notamment avec le soutien de
l'ambassade de France, de nouveaux projets tels qu'un site Internet
(aujourd'hui mis hors service) et des pages spéciales pour couvrir le
procès des Khmers rouges, la directrice aurait préféré affaiblir "Cambodge
Soir". Ainsi, le travail avec une régie publicitaire a été brutalement
interrompu en décembre dernier.

Créé en 1995, ce journal franco-khmer était connu pour son indépendance de
ton, par rapport à ses homologues lao et vietnamien. Malgré une circulation
limitée (environ 2000 exemplaires) et des difficultés financières
récurrentes, il a fortement marqué le paysage médiatique cambodgien et
certaines de ses informations étaient reprises dans la presse en khmer.

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter Vincent Brossel,
RSF, 5, rue Geoffroy Marie, Paris 75009, France, tél: +33 1 44 83 84 70,
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Boletín de titulares de Periodistas-es

Fecha: 15-06-2007

Hora: 6:11:23



MÉXICO:
AMENAZAN A DIRECTIVOS Y REPORTEROS DE "HORA CERO" TRAS DENUNCIAR PRESUNTA CORRUPCIÓN DEL ALCALDE DE REYNOSA

http://www.periodistas-es.org/pes/artigo.asp?cod_artigo=1270

REPÚBLICA DEMOCRÁTICA DEL CONGO:
ASESINADO EN BUKAVU UN PERIODISTA CONGOLÉS DE UNA EMISORA AMPARADA POR LA ONU
http://www.periodistas-es.org/pes/artigo.asp?cod_artigo=1269

VENEZUELA:
MÁS DE 700 PERIODISTAS VENEZOLANOS PIDEN A LA FISCALÍA QUE VELE POR LA LIBERTAD DE EXPRESIÓN

http://www.periodistas-es.org/pes/artigo.asp?cod_artigo=1268

PUERTO RICO:
EL SECRETARIO DE JUSTICIA DE PUERTO RICO OTORGA MÁS GARANTÍAS AL TRABAJO PROFESIONAL DE LOS PERIODISTAS

http://www.periodistas-es.org/pes/artigo.asp?cod_artigo=1267

ESPAÑA:
RADIO 5 EMITIRÁ DE LUNES A VIERNES "DIARIO AMÉRICA" PARA ACERCAR LA ACTUALIDAD A LOS CUATRO MILLONES DE EXTRANJEROS QUE VIVEN EN ESPAÑA

http://www.periodistas-es.org/pes/artigo.asp?cod_artigo=1266

IRAQ:
EL PERIODISTA IRAQUÍ AREF FLEIEH ASESINADO POR UNA BOMBA COLOCADA DEBAJO SU COCHE

http://www.periodistas-es.org/pes/artigo.asp?cod_artigo=1265

MÉXICO:
EL REPORTERO MEXICANO MISAEL SÁNCHEZ SARMIENTO SOBREVIVE A UN ATENTADO A LAS PUERTAS DE SU DOMICILIO

http://www.periodistas-es.org/pes/artigo.asp?cod_artigo=1264

Boletín de titulares de Periodistas-es

Nombre:Samuel Valera Yepez

E-mail:periodistascontraelcrimen@gmail.com

Nº de noticias enviadas: 7

Fecha:15-06-2007 6:11:23

 

MÉXICO:
AMENAZAN A DIRECTIVOS Y REPORTEROS DE "HORA CERO" TRAS DENUNCIAR PRESUNTA CORRUPCIÓN DEL ALCALDE DE REYNOSA
http://www.periodistas-es.org/pes/artigo.asp?cod_artigo=1270

REPÚBLICA DEMOCRÁTICA DEL CONGO:
ASESINADO EN BUKAVU UN PERIODISTA CONGOLÉS DE UNA EMISORA AMPARADA POR LA ONU
http://www.periodistas-es.org/pes/artigo.asp?cod_artigo=1269

VENEZUELA:
MÁS DE 700 PERIODISTAS VENEZOLANOS PIDEN A LA FISCALÍA QUE VELE POR LA LIBERTAD DE EXPRESIÓN
http://www.periodistas-es.org/pes/artigo.asp?cod_artigo=1268

PUERTO RICO:
EL SECRETARIO DE JUSTICIA DE PUERTO RICO OTORGA MÁS GARANTÍAS AL TRABAJO PROFESIONAL DE LOS PERIODISTAS
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ESPAÑA:
RADIO 5 EMITIRÁ DE LUNES A VIERNES "DIARIO AMÉRICA" PARA ACERCAR LA ACTUALIDAD A LOS CUATRO MILLONES DE EXTRANJEROS QUE VIVEN EN ESPAÑA
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IRAQ:
EL PERIODISTA IRAQUÍ AREF FLEIEH ASESINADO POR UNA BOMBA COLOCADA DEBAJO SU COCHE
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MÉXICO:
EL REPORTERO MEXICANO MISAEL SÁNCHEZ SARMIENTO SOBREVIVE A UN ATENTADO A LAS PUERTAS DE SU DOMICILIO
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jueves, junio 14, 2007

Alerta Perú (AYACUCHO) - INVASORES AGREDEN Y AMENAZAN DE MUERTE A PERIODISTAS

Alerta Perú (AYACUCHO)

INVASORES AGREDEN Y AMENAZAN
DE MUERTE A PERIODISTAS

Los periodistas Max Palomino Gastelú y Carlos Buendía Aguilar del canal 11 TVISA y del diario Correo, respectivamente, fueron agredidos y amenazados de muerte por invasores, informó el jueves 14 de junio un diario de Ayacucho.
 
El diario Correo-Ayacucho indicó que en todo momento los invasores rechazaron la presencia de los periodistas, a quienes recibieron con una lluvia de piedras, cohetes y amenazas. Muchos invasores encapuchados agredieron física y verbalmente a los hombres de prensa.

La publicación aseguró que los hechos ocurrieron mientras los periodistas cumplían con su labor periodística. Habían ido a cubrir las incidencias del desalojo del predio "Desaguadero" cuando fueron atacados por sujetos desconocidos.

Finalmente informaron que en el desalojo participaron miembros de la Policía Nacional del Perú bajo la dirección del comandante y comisario de Huanta, José Olivares Gonzáles, junto al fiscal provincial Doctor Leonidas Navia Molina y el juez mixto provincial.
 

 
Esta alerta es responsabilidad de la Asociación Nacional de Periodistas del Perú.
Para mayor información contactar con Roberto Mejía Alarcón, responsable de la Oficina de los Derechos Humanos del Periodista; Zuliana Lainez y Carlos Juárez Córdova. Jirón Huancavelica 320, oficina 504, Lima-Perú. Tel (511) 4270687. Fax (51 1) 4278493. Web:
www.anp.org.pe; E-mail: anp@amauta.rcp.net.pe
 

Actualización Alerta Perú (TACNA) - SE INICIARON INVESTIGACIONES DE AGRESIÓN QUE DEJÓ INCAPACITADA A PERIODISTA

Actualización Alerta Perú (TACNA)
 
SE INICIARON INVESTIGACIONES DE AGRESIÓN
QUE DEJÓ INCAPACITADA A PERIODISTA

 
El lunes 11 de junio a las 10:00 horas se realizó la diligencia de visualización de los videos a raíz de la denuncia penal presentada por la periodista Rita Clemente Ramos, contra el jefe policial de Tacna, coronel Juan José Santiváñez Marín, el jueves 24 de mayo.
 
La diligencia judicial se efectuó en la Segunda Fiscalía Provincial de este departamento, a cargo del fiscal Walter Goyzueta Neyra, que evalúa la denuncia de la comunicadora por el presunto delito contra la vida, el cuerpo y la salud en la modalidad de lesiones graves
 
En comunicación con la Asociación Nacional de Periodistas del Perú (ANP), la corresponsal de la televisora ATV y de Cadena Peruana de Noticias, informó que el fiscal Walter Goyzueta de la tercera Fiscalía Penal de Tacna observó los videos y las fotografías proporcionadas para el esclarecimiento del caso.
 
 "Se ha tratado de identificar a los efectivos que portaban la escopeta lanza llamas. Asimismo en el video se observó que cuando ocurrieron los hechos habían dos fiscales presentes por lo que el fiscal a cargo solicitará los respectivos informes tanto a la Policía Nacional como a los dos fiscales que estuvieron presentes al momento de las acciones", afirmó Clemente.
 
Finalmente el fiscal ha solicitado la historia clínica completa y un informe de los peritos del Instituto Nacional de Medicina Legal que atendieron a la periodista.
 
 "He presentado además el pantalón que usaba el día en que ocurrieron los hechos para que le hagan un examen y determinen si hay restos de los elementos de la bomba lacrimógena con la que fui agredida", indicó la periodista.
 

 
Esta alerta es responsabilidad de la Asociación Nacional de Periodistas del Perú.
Para mayor información contactar con Roberto Mejía Alarcón, responsable de la Oficina de los Derechos Humanos del Periodista; Zuliana Lainez y Carlos Juárez Córdova. Jirón Huancavelica 320, oficina 504, Lima-Perú. Tel (511) 4270687. Fax (51 1) 4278493. Web: www.anp.org.pe
; E-mail: anp@amauta.rcp.net.pe

REPORTE 404 - OBSERVATORIO LATINOAMERICANO PARA LA LIBERTAD DE EXPRESION - 14 de junio 2007

 
Editado por: Equipo de Redacción OLA    ---------------------------------------------------- 14 de junio 2007

 
ARGENTINA
APES APOYA A PERIÓDICO QUE VIENE SIENDO
PRESIONADO POR DENUNCIAR HOMICIDIO
 
En resguardo a los derechos y garantías constitucionales, los periodistas de la Asociación Periodistas de Salta (APES) consideraron oportuno poner en conocimiento del procurador los problemas que afronta el periódico La Nueva Reseña como consecuencia de una investigación sobre el asesinato del remisero (conductor de taxi) Ezio Daldós, de 76 años, hecho ocurrido en Rosario de la Frontera el 22 de noviembre del año 2006. 
APES acudió ante el procurador general de la Provincia poniendo en su conocimiento las presiones, incluido allanamientos, ejercidas por la Policía de Salta sobre el semanario La Nueva Reseña de Rosario de la Frontera y sobre su director, el periodista Natalio Albarracín.
La APES dice que su presentación está dictada por su "severa preocupación de resguardar sin retaceo alguno, la máxima vigencia en nuestra Provincia, del excelso Derecho Constitucional a la Libertad de Expresión". 
Los periodistas de esa Asociación entienden que dicho resguardo de libertad de expresión "debe ser tenido como un bien social, cuyo beneficiario es la sociedad en su conjunto y no necesariamente el o los periodistas particularmente afectado/s".
 


PERÚ
ALCALDE DE RIOJA AMENAZA
DENUNCIAR A DIARIO LOCAL

En una conferencia de prensa desarrollada en el auditorio municipal de Rioja el pasado miércoles 6 de junio, el alcalde de la provincia de Rioja, por Nueva Amazonía, Lorenzo Pariacuri Tantarico, amenazó con denunciar penalmente al corresponsal del diario Voces.
La presidenta de la Filial Tarapoto de la Asociación Nacional de Periodistas del Perú (ANP), Silvia Quevedo, informó que en dicha conferencia de prensa le preguntaron al alcalde sobre lo publicado por el diario Voces en el que el presidente de la comisión de regantes "El Progreso Rioja", Alex Salazar Chuquipiondo, denuncia presuntos malos manejos económicos y administrativos en el ejercicio 2006.
Pariacuri respondió que "consultará legalmente el caso para denunciar penalmente al corresponsal de Voces y, si es posible, conversará con el director del diario para ver el asunto".
 


PERIODISTA AREQUIPEÑO
DENUNCIA AMENAZAS
 
El periodista Alberto Nuñez Borja, de radio Líder y de HTV Canal 4, en la ciudad de Arequipa, denunció que recibe amenazas del jefe de la Dirección Territorial Policial de la Región Sur, general Bernabé Garavito Berrocal.
En comunicación con la Asociación Nacional de Periodistas del Perú (ANP) Alberto Núñez informó que a las 13:00 horas del miércoles 13 de junio, cuando cubría información en la plaza principal de Arequipa, fue rodeado por ocho policías motorizados, al mando del teniente Rodríguez.
"Me pidieron mis documentos asegurando que recibían órdenes del general Bernabé Garavito Berrocal" , explicó Núñez, quien indicó que tiene grabadas las declaraciones realizadas por el teniente a cargo de la policía motorizada.  
El periodista informó que los hechos se producen tras las denuncias que presenta contra el referido general en los espacios periodísticos en los que labora.
"He denunciado actos irregulares por parte de los responsables de la Escuela de Sub Oficiales de Arequipa con respecto a la contaminación del río Chile", afirmó Núñez Borja.
Dijo haber interpuesto un habeas corpus contra el general Bernabé Garavito Berrocal, en el Noveno Juzgado Penal de Arequipa.
 


PUERTO RICO
JUEZ DESESTIMA ACUSACIÓN
AL FBI POR AGRESIÓN A PERIODISTAS
 
Un juez federal de Puerto Rico desestimó ayer miércoles la primera demanda contra agentes del Buró Federal de Investigaciones (FBI) sometida por periodistas boricuas por uso excesivo de fuerza y por haber violado su derecho a la libre expresión. 
"Estamos muy decepcionados con la decisión del tribunal de desestimar el caso antes de que pudiera ser presentado ante un jurado. Los demandantes tienen la intención de apelar", dijo en un comunicado el abogado de la Unión Americana de Libertades Civiles (ACLU), Mark J. López. 
Un grupo de periodistas y fotoperiodistas fue agredido por agentes del FBI mientras cubrían el allanamiento a la residencia de una activista independentista en febrero del 2006. 
Las cámaras de televisión captaron el momento en el que los reporteros fueron rociados con gas pimienta, golpeados y pateados por varios agentes. 
El FBI no estuvo disponible para reaccionar de inmediato. El portavoz Harry Rodríguez dijo que enviarán un comunicado posteriormente. 
El grupo de abogados que representan a los periodistas acudirá ante el Tribunal de Apelaciones del Primer Circuito de Boston, donde esperan ser favorecidos porque entienden que los fundamentos que utilizó el juez son "errados en derecho". 
 

 
Esta información es responsabilidad del Observatorio Latinoamericano para la Libertad de Expresión de la Federación Latinoamericana de Trabajadores de la Comunicación Social (FELATRACS).
Para mayor información agradeceremos contactarnos vía e-mail:
felatracs@felatracs.org; web: www.felatracs.org o a los teléfonos: (51 1) 4270687, fax (51 1) 4278493

GEORGIA Threat (jailed TV station co-founder Chalva Ramishvili does not get presidential pardon, unlike colleague)

GEORGIA: Jailed TV station co-founder Chalva Ramishvili does not get
presidential pardon, unlike colleague
GÉORGIE: Le journaliste emprisonné Chalva Ramichvili ne bénéficiera pas de
la grâce présidentielle

IFEX - News from the international freedom of expression community
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ALERT - GEORGIA

14 June 2007

Jailed TV station co-founder Chalva Ramishvili does not get presidential
pardon, unlike colleague

SOURCE: Reporters sans frontières (RSF), Paris

(RSF/IFEX) - Reporters Without Borders has learned that Chalva Ramishvili,
one of the co-founders of the independent TV station 202, has not received
a presidential pardon, unlike his partner, 202 managing editor David
Kokhreidze. The two journalists were convicted on flimsy evidence in March
2006 of extorting money from a parliamentarian. Ramishvili was sentenced to
four years in prison. Kokhreidze got three years.

Ramishvili insisted again on his innocence in an open letter published on
the front page of the daily "Resonances" on 7 June 2007, although he
acknowledged that inappropriate methods may have been used in an attempt to
demonstrate that the parliamentarian concerned was corrupt.

Ramishvili and Kokhreidze were arrested in August 2005 for allegedly trying
to extort US$100,000 from ruling party deputy Koba Bekauri during an
interview he gave them. They were preparing an investigative programme on
corruption and were interested in Bekauri's acquisition of a
customs-clearance company in unclear circumstances.

Bekauri himself secretly filmed the interview including the part when the
two journalists - they say for the purposes of their programme on
corruption - demanded US$100,000 from Bekauri in return for not revealing
what they had discovered about his dealings. Bekauri then filed a complaint
against them, using his film as evidence.

Although the evidence was very thin, Ramishvili and Kokhreidze were
convicted on 29 March 2006.

Bekauri has since been stripped of his parliamentary immunity for
activities incompatible with the office of legislator and he has resigned
as head of the National Movement Party parliamentary group.

Georgia's independent TV station, 202, is no longer on the air.

For further information, contact Elsa Vidal at RSF, 5, rue Geoffroy Marie,
Paris 75009, France, tel: +33 1 44 83 84 67, fax: +33 1 45 23 11 51,
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ALERTE - GÉORGIE

Le 14 juin 2007

Le journaliste emprisonné Chalva Ramichvili ne bénéficiera pas de la grâce
présidentielle

SOURCE: Reporters sans frontières (RSF), Paris

(RSF/IFEX) - Reporters sans frontières a appris que le journaliste Chalva
Ramichvili, cofondateur de la chaîne de télévision indépendante 202 et
condamné le 29 mars 2006 à quatre ans de prison, ne bénéficiera pas de la
grâce présidentielle, au contraire de son coaccusé, David Kokhreidze,
condamné à trois ans de privation de liberté pour "extorsion de fonds".

Le 7 juin 2007, dans une lettre ouverte publiée en première page du
quotidien "Résonances", Chalva Ramichvili revient sur les motivations de sa
décision. S'il reconnaît que les moyens qu'il avait utilisés pour
rechercher la vérité pouvaient ne pas être adaptés, le journaliste n'en
continue pas moins de clamer son innocence.

En août 2005, Chalva Ramichvili et David Kokhreidze avaient été arrêtés et
placés en détention préventive pour avoir tenté d'extorquer 100 000 $US à
un député de la majorité gouvernementale, Koba Bekauri, lors d'une
interview que celui-ci leur avait accordée. Les deux journalistes
préparaient une émission spéciale consacrée à la corruption des
fonctionnaires et des hommes politiques. Ils s'intéressaient
particulièrement à l'acquisition par le député, dans des circonstances
troubles, d'une société de dédouanement. Koba Bekauri avait accepté le
principe d'une interview, mais avait fait filmer en caméra cachée
l'entretien, lors duquel les journalistes lui avaient - pour les besoins de
l'émission - demandé 100 000 $US pour ne pas révéler ce qu'ils savaient.
Par la suite, le député avait porté plainte et utilisé cet enregistrement
contre les deux journalistes.

Malgré le peu d'éléments étayant l'accusation, ces derniers ont été
condamnés le 29 mars 2006 à quatre et trois ans de prison. Koba Bekauri,
quant à lui, a été privé de son immunité parlementaire en raison de ses
activités économiques jugées incompatibles avec son mandat de député. Il a
également démissionné de la présidence du groupe parlementaire du parti du
Mouvement national.

La chaîne 202, télévision indépendante, a cessé d'émettre.

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter Elsa Vidal, RSF,
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SRI LANKA Threat ("Mawbima" journalist's passport and identification document seized as harassment campaign continues)

IFEX - News from the international freedom of expression community
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UPDATE - SRI LANKA

14 June 2007

"Mawbima" journalist's passport and identification document seized as
harassment campaign continues

SOURCE: Free Media Movement (FMM), Colombo

**Updates IFEX alerts of 5 June, 23 March and 24 January 2007 and 1
December 2006; please note that in previous alerts the journalist's name
was sometimes spelled "Parameshwaree" or "Parameswaree"**

(FMM/IFEX) - The following is an FMM press release:

Journalist Maunasamy Parmeshwari's passport and National ID taken away

The Free Media Movement (FMM) is deeply disturbed to note that journalist
Maunusamy Parameshwari's national identification document and passport were
taken away this morning and have not been returned to her.

Parameshwari was on her way to her offices at the "Mawbima" newspaper,
close to Boralla, Colombo 08. As she was walking through an underground
pedestrian crossing, two persons carrying small arms with ID ostensibly
showing they were from State security agencies approached her and demanded
that she produce her national identification document and passport. She
handed them over and was then asked to go to the Rajagiriya Police Station,
located nearby, to collect them at 3.00 p.m. (local time). Despite waiting
until 3.30 p.m. no one produced her ID or passport. She has lodged a
complaint with the Borella Police regarding this incident.

Parameshwari told the FMM that the person who took her documents was the
same person who bundled her into a van and warned her against speaking to
the media and politicians in April this year.

We recall with distaste that she was arrested by Terrorist Investigation
Division of Sri Lankan Police on 23 November 2006 and released on 22 Feb
2007 without any charge against her. Regrettably, the government, including
several senior ministers, worked hard to propagate dangerous lies regarding
her arrest and detention.

It is deplorable that a government which detained her for three months
without a single charge against her is still trying to vilify and
intimidate her. In the opinion of the FMM, her ethnicity and the nature of
her work at "Mawbima", shut down for political reasons by this government
earlier this year, are, we feel, the essential reasons for her continued
suffering at the hands of this government.

Occurring at a time when the President is meeting human rights
representatives of the UN in Geneva, we feel this episode is a telling
indicator of the real situation of human rights in Sri Lanka. We
unequivocally condemn this most recent intimidation of free media and in no
uncertain terms hold the government responsible for whatever happens to
Maunasamy Parameshwaree. We urge the relevant authorities to stop this
incredible erosion of media rights in a culture of impunity and fear and
request that they restore Parameshwaree's ID and passport without any
further delay.

For further information, contact the Free Media Movement, 237/22, Wijeya
Kumaratunga Road, Colombo 05, Sri Lanka, tel: +94 777 312 457, +94 11 257
3439, fax: +94 11 471 4460, e-mail: fmm@sltnet.lk, Internet:
http://www.freemediasrilanka.org

The information contained in this update is the sole responsibility of FMM.
In citing this material for broadcast or publication, please credit FMM.
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IRAQ Flash (government newspaper editor abducted)

IRAQ: Government newspaper editor abducted
IRAK: Un journaliste du quotidien "Al-Sabah" enlevé en plein jour

IFEX - News from the international freedom of expression community
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ALERT - IRAQ

14 June 2007

Government newspaper editor abducted

SOURCE: Reporters sans frontières (RSF), Paris

(RSF/IFEX) - Reporters Without Borders has voiced concern at the news thatanother Iraqi journalist, Filaih Wadi Mijthab, was kidnapped on 13 June2007 in Baghdad. He is the 15th journalist currently held hostage in Iraqwithout any claim of responsibility or ransom demand being sent torelatives or colleagues.

"We would like to express our support for the family of Mijthab, the 79thjournalist to be kidnapped since the start of the war," the press freedomorganisation said. "Attacks on the press are, with few exceptions, leftunpunished and are now taking place almost every day. If it were not forthe courage of the journalists who continue to work, nothing would be saidabout Iraq, and this deadliest of wars would go unreported."

Until 2003, Mijthab was a reporter for the daily "Al-Tharwa" and belonged to Saddam Hussein's Baath Party. After the US-led invasion and hisnewspaper's closure, he became the editor of the government daily"Al-Sabah", which is part of the US-funded Iraqi Media Network. In thespace of a few years, he emerged as an important and influential figure inIraqi journalism.

Several vehicles forced his car to stop when he was being driven with his son on 13 June in Al-Hadidiah, a district that is part of the Sadr City suburb of Baghdad. Gunmen took him away, but left his son and driver.

Journalists and media assistants, especially Iraqis, are often the targetsof kidnapping, which has become commonplace in Iraq. A total of 79 mediaworkers have been abducted since the start of the war in March 2003. Ofthese, 41 were eventually released, 23 were murdered and 15 are still beingheld.

An appeal for the release of the 16 journalists held hostage worldwide willbe launched by Reporters Without Borders on the Champ de Mars in Paris on20 June with the support of 100 news media outlets from all over the world.

For further information contact Hajar Smouni, RSF, 5, rue Geoffroy Marie, Paris 75009, France, tel: +33 1 44 83 84 84, fax: +33 1 45 23 11 51, e-mail: moyen-orient@rsf.org, Internet: http://www.rsf.org

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ALERTE - IRAK

Le 14 juin 2007

Un journaliste du quotidien "Al-Sabah" enlevé en plein jour

SOURCE: Reporters sans frontières (RSF), Paris

(RSF/IFEX) - Reporters sans frontières a manifesté son inquiétude àl'annonce d'un nouvel enlèvement de journaliste en Irak. Filaih WadiMijthab est le quinzième journaliste actuellement retenu en otage dans cepays, sans que des revendications ou des nouvelles de vie ne soientparvenues à leurs collègues ou à leurs familles.

"Nous souhaitons d'abord manifester notre soutien à la famille de FilaihWadi Mijthab. C'est le soixante-dix-neuvième journaliste enlevé depuis ledébut de la guerre. Les attaques contre la presse sont impunies, à de raresexceptions près. Elles sont désormais presque quotidiennes. Sans le couragede ces professionnels qui continuent à travailler, nous pourrions bien unjour ne plus entendre un seul mot sur l'Irak, où se déroulerait en silenceune guerre des plus meurtrières."

Avant 2003, Filaih Wadi Mijthab était chroniqueur au quotidien "Al-Thawra",et membre du parti Baas de Saddam Hussein. Depuis l'invasion de l'Irak parles forces américaines et après la fermeture de son journal, il est devenule directeur du quotidien officiel "Al-Sabah", membre du Iraqi MediaNetwork, financé par les Etats-Unis. Il est devenu en quelques années unefigure importante et influente du journalisme irakien.

Le 13 juin 2007, il circulait en voiture dans le quartier de Al-Habibiya, àSadr City (l'un des neuf quartiers de la banlieue de Bagdad), lorsqueplusieurs voitures l'ont forcé à s'arrêter. Les assaillants l'ont emmené deforce, tandis que son chauffeur et son fils, également présent, sont restéslibres.

Le kidnapping est devenu en Irak une pratique courante. Les journalistes etcollaborateurs de presse, et en particulier les Irakiens, sontparticulièrement visés par cette forme de violence. Depuis mars 2003, ilssont 79 à avoir été enlevés. Parmi eux, 41 ont été finalement libérés, 23ont été exécutés, et 15 sont toujours détenus.

Le 20 juin 2007, Reporters sans frontières lancera un appel à la libérationdes 16 journalistes kidnappés dans le monde. Une centaine de médias dumonde entier seront ainsi réunis, sur le Champ-de-Mars, à Paris.

Pour tout renseignement complémentaire veuillez contacter Hajar Smouni,
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DR CONGO Flash (journalist killed in Bukavu)

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO: Assassinat d'un journaliste à Bukavu
DEMOCRATIC REPUBLIC OF CONGO: Journalist killed in Bukavu

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ALERTE - RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

Le 14 juin 2007

Assassinat d'un journaliste à Bukavu

SOURCE: Journaliste en danger (JED), Kinshasa

(JED/IFEX) - Ci-dessous, un communiqué de presse de JED

Assassinat d'un journaliste à Bukavu : JED demande la constitution d'une
commission mixte d'enquête pour faire toute la lumière.

(Kinshasa, 14 juin 2007) - Journaliste en danger (JED) est consternée par
l'assassinat, mercredi 13 juin 2007 vers 20H00 GMT, de Serge Maheshe
Kasole, journaliste à la Radio Okapi, Station de Bukavu, capitale de la
province du Sud-Kivu, à l'est de la RD Congo.

Cet assassinat, le quatrième qui frappe des professionnels des médias en RD
Congo en moins de deux années, mérite, pour une fois, que toute la lumière
soit faite et que les coupables puissent être déférés devant la Justice.
Pour cela, JED demande au gouvernement congolais la constitution, toutes
affaires cessantes, d'une commission d'enquête mixte indépendante à
laquelle elle est prête à prendre part.

Selon des témoignages récoltés par JED, Maheshe a été tué par balles tirées
à bout portant dans la poitrine et les jambes par deux personnes en civil
mais armées au moment où, accompagné de deux amis, le journaliste
s'apprêtait à prendre place dans le mini bus frappé du logo des Nations
Unies qu'il conduisait comme d'habitude.

Les tueurs ont ordonné au journaliste et ses deux amis de s'asseoir à même
le sol. Sans hésiter, Maheshe et ses amis se sont exécutés. L'un des amis
du journaliste a demandé, en langue swahili, aux tueurs s'ils voulaient de
l'argent. Pour toute réponse, l'un des tueurs a tiré deux coups de feu dans
les deux jambes du journaliste. Ses deux amis ont pu ainsi fuir. Pendant
leur fuite, ils ont entendu trois autres coups de feu qui ont atteint
Maheshe en pleine poitrine, selon d'autres témoignages obtenus par JED à
Bukavu. Sans rien emporter, les tueurs se sont éclipsés dans la nature
profitant de l'obscurité.

Lorsque les autres personnes qui étaient dans la parcelle sont sorties
après avoir entendu les coups de feu, elles ont constaté que le journaliste
était mortellement blessé et l'ont immédiatement conduit à l'Hôpital de
Référence de Bukavu où les médecins n'ont fait que constater le décès.

De part le modus operandi de ce crime, JED est fondée de penser que les
tueurs non seulement connaissaient la victime mais aussi qu'ils étaient
venus pour le tuer sans autre forme de procès. Par ailleurs, plusieurs
témoignages recueillis localement font état des menaces qu'aurait reçues le
journaliste. En effet, dans deux courriers électroniques adressés à JED,
les 7 et 9 mai 2007, Maheshe faisait part des "injures" et "menaces de
mort" dont il a été l'objet, dimanche 6 mai 2007, lors d'une altercation
avec des militaires commis à une barrière placée non loin de son domicile.
Dans le même courrier, le journaliste disait à JED avoir saisi plusieurs
autorités civiles et militaires, au niveau provincial et national, qui
avaient promis de "suivre" la situation.

En dépit des assurances reçues et des excuses présentées par les
responsables directs de ces militaires, le journaliste avait estimé, dans
les mêmes correspondances, "ne pas se faire d'illusions" et "rester
attentif" avant d'ajouter qu'il "continue à avoir une crainte pour le
comportement de ces militaires envers (lui) et (sa) famille qui habite ce
secteur".

JED rappelle que de novembre 2005 à ce jour, quatre professionnels des
médias ont été tués en RD Congo. Il s'agit de Franck Ngyke Kangundu et son
épouse Hélène Mpaka, tués le 3 novembre 2005 à Kinshasa, Mutombo Kayilu,
technicien de maintenance tué, le 29 mars 2006, sur le site des émetteurs à
Kisanga (faubourg de Lubumbashi, dans la province du Katanga) et Louis
Mwamba Bapuwa, journaliste indépendant tué le 8 juillet 2006 à son domicile
de Kinshasa/Matete.

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter D. M'Baya
Tshimanga, Président, JED, B.P. 633 Kinshasa 1, République démocratique du
Congo, tél: +243 819 929 323, +243 999 996 353, +243 819 898 076, téléc:
+44 207 504 3544, courrier électronique: direction@jed-afrique.org,
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ALERT - DEMOCRATIC REPUBLIC OF CONGO

14 June 2007

Journalist killed in Bukavu

SOURCE: Journaliste en danger (JED), Kinshasa

(JED/IFEX) - The following is an abridged version of a Journaliste in
danger press release

Assassination of a journalist in Bukavu: JED demands the constitution of a
Joint Committee of investigation to shed the light on the case

(Kinshasa, 14 June 2007) - JED is shocked by the assassination on 13 June
2007 of Serge Maheshe Kasole, a journalist with the Okapi radio station in
Bukavu, eastern DR Congo.

According to witnesses, two men shot Maheshe point-blank in the chest and
legs, when, with two friends, he was getting into the minivan he usually
drives, which bears the United Nations logo.

The killers ordered the journalist and his friends to sit on the ground.
One of the two friends asked the killers if they wanted money, and the
killer shot Maheshe in both legs. His two friends then fled, and during
their escape, heard three other gunshots. Other witnesses said Maheshe was
shot in the chest area. The killers then fled.

Other people came to the scene after hearing the gunshots and noticed the
journalist was fatally wounded. They immediately took him to a Bukavu
hospital, where the doctors confirmed his death.

Based on the modus operandi of this crime, JED is led to believe that the
killers not only knew the victim but they were on a mission to kill him.
Moreover, several local testimonies refer to e-mails addressed to JED, on 7
and 9 May 2007, Maheshe described the "insults" and "death threats"
directed at him on 6 May 2007, during an argument he had with soldiers near
his home. In the same e-mail, the journalist informed JED that he had
appealed to several civil and military authorities, at the provincial and
national level, and they had promised "to follow up" on the situation.

Despite the assurances and apologies presented to him by the soldiers'
superiors the journalist had stated, in the same e-mail, that he "had no
illusions, remained cautious, and continued to fear the behaviour of these
soldiers towards (him) and (his) family, who live in the area".

For further information, contact D. M'Baya Tshimanga, President, JED, B.P.
633 Kinshasa 1, Democratic Republic of Congo, tel: +243 819 929 323, +243
999 996 353, +243 819 898 076, fax: +44 207 504 3544, e-mail:
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