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martes, junio 19, 2007

CANADA Threat (Quebec journalist ordered to reveal sources)

CANADA: Quebec journalist ordered to reveal sources
CANADA: Une journaliste québécoise sommée de révéler ses sources

IFEX - News from the international freedom of expression community
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ALERT - CANADA

19 June 2007

Quebec journalist ordered to reveal sources

SOURCE: Reporters sans frontières (RSF), Paris

**For further information on the Dunphy case, see IFEX alert of 25 January
2006; for the Peters case, see alerts of 8 December and 25 November 2004**

(RSF/IFEX) - Reporters Without Borders has voiced anger over pressure
brought to bear on Karine Gagnon of the "Journal de Québec" to reveal her
sources after she reported on a potential danger to public health. Gagnon
is to appear before an administrative tribunal on 19 June 2007.

"Are lawyers at the property company Société immobilière du Québec (SIQ),
who are trying to get Karine Gagnon to produce her notes and the name of
her informants, just pretending to be unaware of one of the fundamental
rules of the profession of a journalist?", the worldwide press freedom
organisation asked.

"The law obliges a journalist to produce confidential notes only when they
are seen as absolutely crucial to the police in a criminal investigation.
This case is nothing like that. Karine Gagnon does not have to hand over
her files or her contacts," Reporters Without Borders said.

On 24 November 2006, Gagnon wrote an article about the presence of asbestos
in some government buildings. Among those cited in the article was Denis
Petitclerc, of the SIQ, who was immediately sacked by his employers for
speaking to her. This dismissal is now being fought at the Labour Relations
Board and Gagnon is facing legal action over the case.

Lawyers for the SIQ are demanding that the journalist produce all of the
notes and tapes she used for her reports. They also want to know the
identity of every person to whom the journalist spoke on the condition of
anonymity.

It is not the first case of its kind affecting a Canadian journalist. An
amendment to the Criminal Code passed on 15 September 2004 forces the press
to hand over files and notes to police if they consider them essential to a
criminal investigation.

This amendment was used for the first time in February 2006 when Bill
Dunphy, of the Ontario daily "The Hamilton Spectator", was summoned by the
courts to hand over notes from an interview with a person accused of
drug-trafficking. The journalist appealed. In 2004, his colleague on the
same paper, Ken Peters, was fined 30,000 dollars (approx. US $28,200) for
refusing to name a source.

For further information, contact Benoît Hervieu at RSF, 5, rue Geoffroy
Marie, Paris 75009, France, tel: +33 1 44 83 84 68, fax: +33 1 45 23 11 51,
e-mail: ameriques@rsf.org, Internet: http://www.rsf.org

The information contained in this alert is the sole responsibility of RSF.
In citing this material for broadcast or publication, please credit RSF.
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IFEX - Nouvelles de la communauté internationale de défense de la liberté
d'expression
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ALERTE - CANADA

Le 19 juin 2007

Une journaliste québécoise sommée de révéler ses sources

SOURCE: Reporters sans frontières (RSF), Paris

**Pour des informations complémentaires sur le cas Dunphy, veuillez
consulter l'alerte de l'IFEX du 25 janvier 2006; pour le cas de Peters,
consulter des alertes du 8 décembre et 25 novembre 2004**

(RSF/IFEX) - Reporters sans frontières s'élève contre les pressions subies
par Karine Gagnon, du "Journal de Québec", sommée de dévoiler ses sources
d'information après avoir révélé une affaire touchant à la santé publique.
La journaliste doit comparaître le 19 juin 2007 devant une juridiction
administrative.

"Les avocats de la Société immobilière du Québec (SIQ), qui tentent
d'obtenir de Karine Gagnon ses notes et le nom de ses sources
d'information, font-ils semblant d'ignorer l'un des principes fondamentaux
de la profession de journaliste? La loi fait obligation à un journaliste de
remettre ses notes confidentielles dans le seul cas où ces dernières
seraient jugées absolument indispensables à la police dans le cadre d'une
enquête criminelle. Rien de tel en l'occurrence. Karine Gagnon n'a pas à
livrer ses archives, ni ses contacts", a déclaré Reporters sans frontières.

Le 24 novembre 2006, Karine Gagnon avait publié une enquête concernant la
présence d'amiante dans certains édifices gouvernementaux. Parmi les
personnes citées dans l'article, Denis Petitclerc, de la SIQ, avait été
aussitôt licencié par son employeur pour avoir parlé. Ce licenciement est
maintenant contesté devant la Commission des relations de travail, et
Karine Gagnon fait également l'objet d'une procédure.

Les avocats de la SIQ exigent que la journaliste transmette toutes les
notes et enregistrements qui ont servi à ses reportages. Ils souhaitent
aussi connaître l'identité de toutes les personnes à qui la journaliste a
parlé sous le sceau de l'anonymat.

Ce n'est pas la première fois qu'un journaliste canadien est inquiété dans
ce type d'affaire. Une nouvelle disposition du code pénal du 15 septembre
2004 oblige, en effet, la presse à remettre ses archives ou ses notes à la
police si celle-ci les estime nécessaire à la conduite d'une enquête
criminelle. Cette clause est entrée pour la première fois en application en
février 2006, lorsque Bill Dunphy, du quotidien de l'Ontario "Hamilton
Spectator", avait été sommé par la justice de remettre les notes d'un
entretien qu'il avait eu avec un individu accusé de trafic de drogue. Le
journaliste avait fait appel. En 2004, son collègue de la même rédaction,
Ken Peters, avait écopé d'une amende de 30 000 dollars (environ 28 200 $US)
pour avoir refusé de donner le nom d'une source.

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter Benoît Hervieu,
RSF, 5, rue Geoffroy Marie, Paris 75009, France, tél: +33 1 44 83 84 68,
téléc: +33 1 45 23 11 51, courrier électronique: ameriques@rsf.org,
Internet: http://www.rsf.org

RSF est responsable de toute information contenue dans cette alerte. En
citant cette information, prière de bien vouloir l'attribuer à RSF.
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DIFFUSÉ(E) PAR LE SECRÉTARIAT DU RÉSEAU IFEX,
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