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miércoles, junio 20, 2007

IFEX autoliste - Tunisie (l’OLPEC exige des autorités la levée du siège sur les bureaux du journal “Kalima”)

**We apologise for any cross-posting - The following is being forwarded
exactly as received**

To: IFEX autoliste (autres nouvelles d'intérêt)
From: Observatoire pour la liberté de presse, d'édition et de création en
Tunisie, (OLPEC) sbensedrine@yahoo.com

Tunis le 12 juin 2007


Communiqué commun de la société civile tunisienne

(Traduit de l'arabe)

Le 6 juin 2007, une délégation de représentants de la société civile a
tenté de se rendre au bureau du CNLT qu'il partage avec le journal Kalima,
pour une visite de solidarité. Elle comprenait entre autres le président de
la LTDH, maître Mokhtar Trifi, le président de la section de Bizerte de la
LTDH, Ali Ben Salem, ainsi que deux autres membres du bureau, Abdeljabbar
Maddahi et Mohamed Ben Said ; le représentant de l'Association de lutte
contre la torture, maître Mondher Cherni ; les dirigeants du FDTL, Dr
Khelil Ezzaouia et Zakia Dhifaoui ; les journalistes Lotfi Hajji, Mahmoud
Dhaouadi, Slim Boukhdhir et Sahbi Smara. Ils étaient également accompagnés
de membres dirigeants du CNLT.

Mais un nombre impressionnant de policiers en civil leur ont fait barrage
au niveau de l'avenue de la liberté, les empêchant d'accéder à la rue où se
trouve le local du CNLT, malgré leurs vives protestations contre cette
violation de leur liberté de circulation et de leur droit de rendre visite
à leurs collègues.

Depuis le 18 mai 2007, l'immeuble où se trouve le local du CNLT est
encerclé jour et nuit par un important dispositif d'agents de la police
politique qui interdisent aux membres du CNLT ainsi qu'aux journalistes de
Kalima l'accès à leur bureau. Ils les ont, durant cette période, expulsés
par la force de l'intérieur de l'immeuble, et vont jusqu'à leur interdire
de passer par les rues attenantes à l'immeuble. Ils leur ont également
interdit de s'attabler dans des cafés environnants et menacés de violences
s'ils n'obtempéraient pas. A aucun moment ces agents n'ont accepté de faire
état de leur qualité ou de produire un document légal justifiant leurs
actes, malgré les demandes réitérées.

Ces événements se produisent dans un contexte général d'étouffement des
libertés et de répression particulièrement féroce des activités de la
société civile marqué par :

a.. L'obstruction systématique des activités ordinaires de la LTDH et la
fermeture des locaux de ses sections régionales de façon totalement
arbitraire ;
b.. L'interdiction de l'usage des espaces publics et la surveillance
policière du local de l'ATFD ;
c.. Le déni d'accès à la justice aux membres élus de l'Association des
magistrats tunisiens pour résoudre leur contentieux avec la clique
putschiste qui a été imposée par le ministère de la Justice. Ils sont
aujourd'hui privés du droit de s'organiser de façon indépendante;
d.. Les obstacles mis devant la section tunisienne d'Amnesty
international pour tenir son AG annuelle à la fin du mois de juin par
l'annulation injustifiée du contrat de location d'une salle à l'hôtel
Amilcar.
e.. L'interdiction faite le 1er juin aux membres de l'AISPP d'accéder à
leur local encerclé par un important dispositif policier.
f.. Le barrage policier établi le 2 juin sur toutes les routes menant à
Gaafour (120 km de Tunis) en vue d'empêcher les représentants de la société
civile de se rendre au cimetière où est enterré Nabil Barakati, à
l'occasion de la commémoration annuelle de sa mort sous la torture.
g.. Les agressions physiques répétées par la police contre le journaliste
Slim Boukhdhir
h.. L'usage de la violence contre Abderrahman Hedhili, membre du bureau
directeur de la LTDH ainsi que Mongi Ben Salah, membre du CNLT, le 9 juin
par le chef du district de la police de Monastir, au moment où ils se
rendaient à une réunion de solidarité avec des syndicalistes en grève.
i.. La prolongation arbitraire de 26 mois supplémentaires de la mesure de
bannissement prise à l'encontre du journaliste Abdallah Zouari, maintenu en
détention administrative depuis cinq ans à Zarzis.

Les ONG soussignées, tout en exprimant au CNLT leur entière solidarité pour
les persécutions dont font l'objet ses militants,

a.. Exigent des autorités publiques la levée du siège sur les bureaux
du CNLT et de Kalima et le respect du droit du CNLT à l'activité légale, de
même que toutes les ONG qui sont privées de ce droit.
b.. Demandent aux autorités publiques de lever tous les obstacles
dressés contre les activités de la société civile indépendante et de cesser
les harcèlements des défenseurs, des journalistes et des juges.

Ø Ligue tunisienne de défense des droits de l'homme (LTDH)
Ø Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD )
Ø Association tunisienne contre la torture (ALT)
Ø Association Internationale de soutien aux prisonniers politiques
(AISPP)
Ø Centre pour l'indépendance de la justice de Tunis (CIJT)
Ø Observatoire pour la liberté de presse, d'édition et de création
(OLPEC)

** OLPEC est responsable de toute information contenue dans ce message**


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